La spécialité Sciences de l’Ingénieur (SI) au lycée reste peu choisie, avec seulement 1,5% des élèves de terminale générale l’ayant sélectionnée en 2024. Pourtant, elle offre une formation très pratique et concrète, axée sur des projets technologiques comme la fabrication de concentrateurs solaires, et permet aux élèves de développer des compétences en électronique, informatique, modélisation 3D et mécanique.
Malgré ses atouts, la spécialité souffre d’un manque d’attractivité, beaucoup de lycéens lui préférant la combinaison maths-physique, perçue comme plus prestigieuse pour la poursuite d’études scientifiques. Plus de deux élèves sur trois abandonnent la SI entre la première et la terminale, souvent influencés par des idées reçues sur ses débouchés.

Pourtant, la SI constitue un véritable tremplin vers les études supérieures scientifiques : elle ouvre l’accès aux classes préparatoires, aux écoles d’ingénieurs et aux IUT, tout en préparant efficacement à la pédagogie par projet et à la compréhension des enjeux technologiques contemporains.

Certains établissements, comme le lycée Champollion à Grenoble, renforcent l’attractivité de la spécialité en proposant des heures supplémentaires de physique, ce qui favorise la réussite de leurs élèves en prépa.
L’intérêt pour la SI grandit dans l’enseignement supérieur, avec une part croissante d’étudiants en école d’ingénieurs issus de cette filière, preuve que la spécialité est en phase avec les besoins actuels du secteur et qu’elle offre de réelles perspectives d’avenir.

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